Conseils pour des fêtes de fin d'année réussies

15 novembre 2018

Consommation

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Noël approche ! Repas, cadeaux, joie et bonne humeur feront partie de la fête ! Pour que vos festivités ne riment pas avec urgence, jouez la prudence !

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, la D.A.E effectue des contrôles afin de garantir une bonne information et la sécurité des consommateurs au cours de cette période de forte sollicitation commerciale.

Les actions prioritaires portent essentiellement sur :

  - les produits festifs traditionnellement consommés entre Noël et le jour de l’an,

  - sur les produits non alimentaires festifs et décoratifs,

  - sur les prestations de services et les offres promotionnelles.

Enfin, les ventes en ligne font également l'objet de la veille des agents de contrôle.

Les produits alimentaires

 

 

 

Les produits de cacao et de chocolat ne sont pas réglementés en Nouvelle-Calédonie, hormis les règles en matière d’étiquetage.

En France, ils sont régis par la directive européenne 200/36/CE qui définit à la fois la composition et les règles en matière d’étiquetage.

 

Des procédés de conservation des chocolats par le froid peuvent être utilisés afin de préserver leurs qualités organoleptiques. Dans ce cas, une bonne information du consommateur doit être assurée sur le traitement subi, sur les conditions et la durée de conservation des produits.

Les produits préemballés doivent porter en plus des mentions spécifiques liées à l’étiquetage, une date limite d’utilisation optimale sous la forme "A consommer de préférence avant fin…" suivie des conditions de conservation.

A l’occasion des contrôles, les enquêteurs de la D.A.E vérifient en plus des mentions obligatoires que doit comporter l'emballage du produit, la véracité des allégations de type  "chocolat maison", "chocolat artisanal" et de "fabrication artisanale".

 

La qualité d'une dinde dépend en grande partie de sa race. L'une des plus fines est la dinde noire. On la  reconnaît à la couleur de ses pattes et des quelques plumes noires qui lui restent au moment de la vente,  ainsi qu'à sa collerette plus ou moins rouge. Son poids varie de trois à cinq kilos. Elle constitue le gros  bataillon des dindes "fermières".  

 

La dinde à pattes blanches est beaucoup plus charnue, pouvant atteindre 15 kg. Son rendement élevé en viande  favorise son élevage intensif. C’est elle que l’on trouve en découpe : rôtis de dindonneau, cuisses de  dinde, etc.  

 

La certification de conformité est la garantie d’une qualité régulière et distincte du produit courant. Elle peut être identifiée par le logo « qualité supérieure » mis en place la Chambre d’Agriculture de Nouvelle-Calédonie. 

 

L’agriculture biologique est un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être  animal.  Le fait que les volailles soient biologiques, garantit qu’elles ont été nourries à partir d’aliments certifiés  biologiques (produits sans utilisation d’OGM et sans pesticides non autorisés).  

 

 

Ce label « Qualité Supérieure » atteste que les produits possèdent des caractéristiques spécifiques établissant un niveau de qualité supérieure.

Un cahier des charges est actuellement en cours d’élaboration par le Syndicat de Qualité Avicole  et sous la supervision de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie sur le poulet fermier.

Les exigences inscrites dans ce cahier des charges en termes de pratiques d’élevage et des analyses réalisées sur le produit final permettront de justifier du caractère supérieur de la qualité du poulet fermier, élevé conformant à ce référentiel et pour avoir ainsi l’identifier grâce au sigle « Qualité supérieur ».


Certifié agriculture responsable

Le signe officiel de qualité "Agriculture Responsable" certifie aux consommateurs le respect des bonnes pratiques agricoles en faveur de l’environnement et de la santé

 

L’Agriculture Intégrée, vise, au-delà du respect de la réglementation, à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement, à en réduire les effets

négatifs en limitant les intrants et en mettant en œuvre des moyens de lutte biologique et ce, sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations.

Le cahier des charges pour l’Agriculture Intégrée est en cours de rédaction.

L’agriculture biologique constitue un mode de production qui se caractérise  par le recours à des pratiques culturales et d’élevages soucieux du respect des équilibres naturels et de la santé humaine. Le recours à des intrants « fertilisation et protection » d’origine chimique est strictement interdit tout comme les OGM.

Les produits issus de l'agriculture biologique calédonienne sont identifiés par  le label « Bio Pasifika » de la Norme Océanienne d’Agriculture Biologique (NOAB), reconnu par la Fédération internationale des mouvements en agriculture biologique (IFOAM).

 

A l’occasion des contrôles, les enquêteurs de la D.A.E vérifient que les labels, certificat ou équivalent apposés sur les produits ou sur toutes publicités produites par les professionnels sont véridiques

 

     

    La fabrication, la préparation, la production de foie gras en Nouvelle-Calédonie n’est pas encadrée par des textes réglementaires.

    Toutefois en France, le décret n°1993-999 du 9 août 1993 relatif aux préparations à base de foie gras donne une définition des préparations à base de foie gras, renforçant ainsi la protection des consommateurs contre d’éventuelles tromperies.

    On distingue 3 dénominations de produits autorisées, lorsque le foie gras est l’unique matière première :

    • Foie gras entier : préparation composée d'un foie gras entier ou d'un ou plusieurs lobes de foie gras et d'un assaisonnement.
    • Foie gras : préparation composée de morceaux de lobes de foie gras agglomérés et d'un assaisonnement.

    • Bloc de foie gras : préparation composée de foie gras reconstitué et d'un assaisonnement. La reconstitution, qui s'effectue par des procédés mécaniques consistent à émulsionner un mélange de foie gras et d’eau. Les quantités d’eau ajoutées directement et indirectement (par l’assaisonnement) ne peuvent excéder 10 % de la quantité finale de préparation. Lorsque le bloc contient des morceaux de foie gras, ces derniers doivent représenter au moins 30 % du poids du produit ; le « bloc avec morceaux » constitue le haut de gamme du « bloc de foie gras ».

    La référence au foie gras n’est pas autorisée dans la dénomination de vente, si d’autres matières premières que le foie gras sont incorporées à la préparation. Elle peut tout de même être indiquée, à condition que le pourcentage de foie gras mis en œuvre soit indiqué.

    Certaines appellations sont réglementées et doivent entrer dans leur composition un minimum de foie gras :

     « Parfaits de foie d'oie ou de canard »: préparations contenant au moins 75 % de foie gras auxquelles sont ajoutés du foie maigre d'oie ou de canard et un assaisonnement.

    « Médaillons ou pâtés de foie d'oie ou de canard » : préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras et un assaisonnement; elles sont présentées en noyau entouré d'une farce. 

    « Galantines de foie d'oie ou de canard » : préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras mélangé à une farce et un assaisonnement.

    « Mousses de foie d'oie ou de canard » : préparations contenant au moins 50 % de foie gras mélangés à une farce et un assaisonnement. Le produit possède la texture caractéristique de sa dénomination.

    Préparations contenant plus de 20 % de foie gras pour ces produits, la dénomination de vente est complétée par les termes « au foie d'oie » ou « au foie de canard ».On y trouve notamment les « pâtés au foie d'oie ou de canard ».

    A l’occasion des contrôles, les enquêteurs de la D.A.E vérifient la véracité des allégations de type  "foie gras », « foie gras entier », « bloc de foie gras », « fait maison ».

     

    Les huitres commercialisées en Nouvelle-Calédonie sont essentiellement importées, soit sous forme de naissains qui viennent grossir les parcs ostréicoles soit, adultes et prêtent à la commercialisation.

    Le calibre est calculé en fonction du poids pour 100 huîtres, donc plus le chiffre de la catégorie est grand, plus petite sera l'huître.

     

    Les détaillants sont tenus d'apposer dans leurs boutiques ou à leurs étals, à la vue du public, un tableau indiquant en gros caractères la dénomination usuelle, le mode de présentation adopté (entier, vidé, écaillé, filet, tranche, etc.) et le prix de vente de chaque espèce de poisson, de crustacé et de mollusque, proposée à la vente au kilogramme, à la douzaine, au litre ou exceptionnellement à la pièce, suivant le type de produit et les usages en vigueur. (arrêté n° 87-196/CE du 30 septembre 1987 relatif à la publicité des prix des poissons, crustacés et mollusques, d’eau de mer et d’eau douce)

     

    La pêche, le transport et la commercialisation des huîtres de roche et de palétuviers sont interdits sur l'ensemble du Territoire du 1er septembre 2017 au 30 avril 2018 inclus et également pendant les mois de janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre et décembre de chaque année. Elles doivent avoir une taille minimum de 6 cm pour être pêchées et commercialisées. (décret modifié du 30 mars 1893 ; délibération modifiée n°244 du 2 juillet 1965)

    Les huîtres s'achètent toujours vivantes, coquilles fermées ou se refermant quand on les tape. Elles doivent être lourdes car pleines d'eau et on ne les ouvre qu'au dernier moment. Pour vérifier la fraîcheur d'une huître, il suffit de piquer les cils qui doivent automatiquement se rétracter.

     

    Sont considérés comme impropres à la consommation humaine, les mollusques lamellibranches présentant :

    • une ouverture de la coquille consécutive à l’arrêt du fonctionnement des muscles adducteurs des valves, sans rétraction du manteau à la piqûre ;
    • une surface extérieure des valves décolorées et sèches ;
    • un corps flasque, mou ou sec ;
    • une putréfaction plus ou moins avancée avec teinte jaune, verte ou noirâtre, à
    • une odeur putride ou d’acide sulfurique,
    • les produits de la mer présentant des traces de mazout, huiles, produits pétroliers ou souillures diverses ;
    • les produits de la mer capturés localement en dehors des époques prévues par la réglementation en vigueur ;
    • les produits de la mer livrés à la consommation ayant subi des opérations destinées à masquer leurs altérations.

     

    (délibération n° 155 du 29 décembre 1998 relative à la salubrité des denrées alimentaires ; délibération n° 156 du 29-12-1998 règlementant les critères et normes de salubrité des denrées alimentaires ; délibération n° 157 du 29-12-1998 relative aux règles et au contrôle de salubrité applicables aux produits de la mer et d’eau douce)

     

     

    Le saumon fumé est le plus souvent élaboré à partir de saumon Atlantique d’élevage provenant de  Norvège, d’Irlande ou d’Écosse.

    Les saumons du Pacifique : les plus connus sont le saumon rose du Pacifique (Oncorhynchus gorbuscha), le saumon rouge du  Pacifique (Oncorhynchus nerka) et le saumon keta du Pacifique (Oncorhynchus keta). Parmi ces espèces, il est possible de trouver  des poissons sauvages.

    Le saumon Atlantique ( Salmo salar) est soit sauvage (rare) soit d’élevage.

     Le saumon fumé préemballés, se conserve entre 0 et 4°.  En général, le seul ingrédient ajouté au saumon est du sel et parfois du sucre. Dans ce cas, il apparaît dans la liste des ingrédients.

    Un saumon de bonne qualité doit avoir une couleur uniforme. Les taches  brunes doivent être rares et la bordure de tranche ne doit jamais être plus foncée. Seuls les saumons  sauvages peuvent présenter quelques taches (hématomes), sans incidence sur la qualité. Des tranches  larges aux nervures espacées sont le gage d'un poisson bien développé et indiquent qu'elles viennent de  la partie avant du poisson, la plus moelleuse.

    Lorsque vous achetez du saumon préemballé, évitez les emballages mous où le poisson a sué. Si des goulettes se forment, c’est certainement lié au fait que le poisson est conservé dans de mauvaises conditions.  

    Pour l’information du consommateur, outre les mentions obligatoires, l’étiquetage peut également préciser que :

    • le fumage a été réalisé au feu de bois ; 
    • le poisson n’a jamais subi de congélation ;
    • le poisson a été tranché à la main ;
    • le salage a été effectué au sel sec.    

    L’étiquetage doit également indiquer si le saumon fumé a été décongelé.

     

     

    La crevette bleue de Nouvelle-Calédonie est produite en quantité limitée, dont environ les deux tiers sont destinés essentiellement à l’exportation (France, Japon et Etats-Unis).

    Les fermes sont toutes installées sur la côte ouest de la Grande Terre, avec une majorité d’entre elles dans la Province Sud.

    Les crevettes se conservent 2 ans au congélateur à -18° C, lorsqu’elles ont été surgelées crues.

    La pêche, le transport, la vente, la détention et la consommation des langoustes grainées et de celles dont la taille est inférieure à 7,5 centimètres, mesure prise sur la tête le long de la ligne médiane, entre la base des épines supraorbitales et l'extrémité postérieure du céphalothorax

    La pêche, le transport, la vente, la détention et la consommation des cigales de mer (popinées de mer) grainées sont également interdites.

    (délibération n°133/CP du 26-09-1991 - JONC du 29-10-1991)

     

    La pêche, le transport et la commercialisation des crabes de  palétuviers sont interdits du 1er décembre au 31 janvier de chaque année (en Province Nord, des dérogations peuvent être accordées pour des durées n’excédant pas cinq jours).

    Seule la commercialisation du crabe entier est autorisée, exception faite de la chair qui peut être préparée par les restaurateurs, traiteurs et poissonniers dans les locaux où ils exercent leur activité et qui font l'objet d'un agrément.

     

    Sont interdits en tout temps la pêche, le transport, la commercialisation, la détention et la consommation des crabes mous et de ceux dont la taille est inférieure à 14 cm dans la plus grande dimension.

    Les véhicules admis à transporter le crabe sont soumis à l’obligation de signalisation selon les dispositions adoptées par l’autorité compétente en matière de santé publique vétérinaire. (Délibération n° 191/CP du 30-09-1992 - Délibération n° 124-2002/APN du 15-07-2002 et délibération n° 37-2002/APS du 13-07-2002)

    Seuls les pêcheurs et revendeurs professionnels autorisés par la province Sud (carte professionnelle) sont habilités à commercialiser les produits de la mer.

    Le signe officiel de qualité « Pêche Responsable » certifie aux consommateurs des pratiques de pêche respectant l’environnement et la santé.

    Les armateurs certifiés s’engagent à respecter un cahier des charges comprenant 29 exigences, réparties en 4 thématiques :

    • assurer une exploitation et une gestion durables de la ressource en pratiquant une pêche sélective, respectueuse de l’écosystème (palangre) ;
    • développer des pratiques respectueuses de l’environnement ;
    • garantir l’hygiène, la qualité et la traçabilité des produits ;
    • assurer de bonnes conditions de travail, de sécurité et de vie aux personnes travaillant sur les navires de pêche.

     

    Conservation

    Les denrées ci-après doivent être conservées jusqu’à leur remise au consommateur aux températures ci-dessous :

    • moins 18° C maximum : les produits de la mer surgelés ou congelés,
    • entre 0° C et 2° C : les poissons entiers, mollusques, crustacés cuits ou crus, les coquillages décoquillés cuits ou crus,
    • + 4° C maximum : les produits de la pêche fumés ou saumurés non stables,
    • entre 7° C et 15° C : les coquillages vivants.

     

    Normes de salubrités

    Sont considérés comme impropres à la consommation humaine :

    • les crabes entiers crus morts ;
    • les langoustes mortes non congelées ;
    • les crabes et les langoustes à l’agonie dégageant une odeur anormale ;
    • les crabes et les langoustes (ou apparentés) cuits non congelés qui n’ont pas été préparés sur les lieux de vente ;
    • les crabes et les langoustes à l’agonie dégageant une odeur anormale ;
    • les crustacés frais présentant :
    • un relâchement musculaire ;
    • un relâchement de la membrane thoraco-abdominale ;
    • une carapace sèche et opaque, un globe oculaire éteint et ridé, la chair molle, friable d’un jaune intense, d’odeur forte voire fétide avec plus ou moins de dégagement de chaleur de fermentation ;
    • des altérations traumatiques ayant entraîné de grosses pertes de substances ;
    • des altérations pathologiques ou parasitaires.
    • les produits de la mer présentant des traces de mazout, d’huiles, de produits pétroliers ou de souillures diverses ;
    • les produits de la mer capturés localement en dehors des époques prévues par la réglementation en vigueur ;
    • les produits de la mer livrés à la consommation ayant subi des opérations destinées à masquer leurs altérations.

    (Délibération n° 155 du 29 décembre 1998 relative à la salubrité des denrées alimentaires ; délibération n° 156 du 29-12-1998 règlementant les critères et normes de salubrité des denrées alimentaires ; délibération n° 157 du 29-12-1998 relative aux règles et au contrôle de salubrité applicables aux produits de la mer et d’eau douce).

     

    Les produits non-alimentaires

     

     

    Noël pointe le bout de son nez !

    Il est l’heure pour vous de choisir votre sapin et de l’orner de ses plus belles décorations.

     

    Les extrémités des branches d’arbres de Noël artificiels doivent être conçues de manière à éviter  aux personnes tout risque de blessure : souvent réalisées en fil  de fer, ces extrémités peuvent blesser vos enfants La présomption de conformité à cette exigence peut être donnée  par la conformité à une norme, par exemple la norme NF S 54‐200 de décembre 1994 relative aux arbres  de Noël artificiels – protection des extrémités métalliques dont la hauteur, mesurée de la base du tronc au sommet de l’arbre (avec extension) est supérieure à 600 mm.

    Si le sapin est recouvert de flocage (neige ou givre artificiel), les risques d'inflammation sont plus élevés, évitez donc tout contact avec une flamme ou un corps incandescent.    

    Tout comme le sapin, les guirlandes sont la base d’une décoration de Noël réussie. Cependant, nous vous recommandons d’utiliser des guirlandes électriques conformes aux normes françaises (NF) ou européennes (NE). Par ailleurs, avant usage, vérifiez l’état des fils, des ampoules, mais aussi des prises murales. Ne surchargez pas les prises, n’accumulez pas les rallonges et ne laissez jamais les guirlandes allumées sans surveillance.

    Ne laissez pas vos guirlandes électriques branchées, sans surveillance, toute la journée ou toute la nuit,  car la chaleur des lampes ou un court-circuit pourrait provoquer un incendie.

    Si vous manquez de prises électriques au moment de brancher les guirlandes lumineuses et tous les accessoires autour du sapin, n'ajoutez pas de rallonge, c'est le meilleur moyen de déclencher un feu électrique, à proscrire !

     

    LES JEUX ET LES JOUETS

     

    Les jouets font partie du quotidien des enfants. Or, certains peuvent leur faire courir des risques.

    En effet, la curiosité de l’enfant l'incite souvent à faire un usage imprévu et dangereux de son jouet, non conscient du danger.

    C'est donc aux parents et aux fabricants de jouets, de s’assurer de la sécurité du produit mis dans les mains du jeune public en raison de leur vulnérabilité.

    En Nouvelle-Calédonie, le responsable de la première mise sur le marché (l’importateur ou le fabriquant), est tenu d’assurer la communication en langue française des caractéristiques essentielles des produits et d’en assurer la diffusion jusqu’au consommateur.

    Bien qu’il n’existe pas de réglementation spécifique en matière de sécurité des produits industriels en Nouvelle-Calédonie, les commerçants doivent veiller à ce que les produits qu’ils commercialisent soient conformes aux exigences essentielles de sécurité auxquelles peuvent légitimement prétendre les consommateurs.

    La responsabilité civile du professionnel peut être engagée directement par un consommateur qui subirait un préjudice physique ou matériel. Celui-ci peut demander réparation devant le juge civil par les dispositions des articles 1382 et 1386-1 et suivants du code civil.

    Ainsi, avant de mettre un jouet sur le marché, il est vivement recommandé au fabricant d’évaluer l’exposition potentielle aux dangers qu’il va exposer l’enfant en procédant notamment à une analyse des dangers que le jouet peut présenter en matière chimique, physique, mécanique, électrique, d’inflammabilité, de radioactivité et d’hygiène.

     

    Les jeux et jouets subiront différentes tests qui permettront de déterminer si ceux-ci comportent :

    • des éléments détachables (risque de suffocation ou d’étouffement en cas d’ingestion)
    • une accessibilité au rembourrage d’une peluche ou d’une poupée en tissu (risque d’ingestion, d’étouffement),
    • de mesurer la force magnétique de pièces composant un jeu de construction (occlusion intestinale)
    • de mesurer la longueur de corde d’un jouet (risque d’étranglement)
    • l’accessibilité à un boîtier de piles pour les jouets électriques (risque de brûlures)
    • de mesurer le niveau sonore des jouets acoustiques (lésions auditives) ;
    • l’exposition à des substances dangereuses (phtalates, colorants azoïques, métaux lourds, etc.).

    Les jeux et jouets importés et commercialisés en Nouvelle-Calédonie comportent pour certains des normes et/ ou des labels approuvés par l’Union Européenne.

    La réglementation, les normes, les labels et les marquages permettent aux consommateurs de disposer de garanties et d’informations sur l’origine de fabrication et la qualité des jouets. Les jouets appartiennent à un groupe de produits très réglementés au sein de l’Union Européenne. La réglementation européenne relative à la sécurité des jouets est la directive 2009/48/CE.

     

    Les règles essentielles de sécurité sont fixées au niveau de l’union européenne et reprises en droit français. Le marquage «CE» atteste de l’engagement du fabricant que son jouet respecte les exigences de sécurité européennes. Ce logo doit être visible, lisible et indélébile sur le jouet, son étiquette ou son emballage.

    Il est le signe que les procédures d’évaluation de la conformité ont été appliquées.

     

    Le marquage CE constitue une exigence légale obligatoire pour tous les produits soumis à une ou plusieurs directives européennes. L’évaluation de la conformité varie en fonction de chaque produit et peut être effectuée en interne par le fabricant ou bien avec l’aide d’un organisme indépendant (laboratoire notifié).

    Les installations électriques, les appareils ménagers, les appareils de chauffage, les jouets doivent être estampillés avec ce logo CE avant de pouvoir être mis sur le marché dans l'Union européenne. Lors de l’achat d’un jouet, il est indispensable de s’assurer de la présence de ce logo CE, signe que le jouet respecte parfaitement les normes européennes de sécurité.

    La marque NF (Norme Française) est une marque de certification - label (AFNOR) attestant de la conformité d’un produit (ou service) à des caractéristiques de sécurité et de qualité définies dans un référentiel de certification donné (référentiel constitué de normes françaises, internationales et de spécifications complémentaires relatives au produit).

     Cette marque NF est la première marque de certification de produits en France. Elle est souvent confondue avec le marquage CE. La marque NF est une certification de qualité volontaire contrairement au marquage CE qui est un marquage obligatoire pour les produits soumis à une ou plusieurs directives européennes.

    Un label est synonyme de valeur ajoutée et est gage de crédibilité et de confiance. Il se matérialise généralement par la présence d’un logo.

    Les labels sont des signes d’identification qui garantissent certains aspects d’un produit (ou d’un service), qui permettent de le valoriser par rapport à un autre en mettant en avant ses spécificités. Il en existe dans tous les secteurs d’activité.

    Ils apportent par exemple des garanties en matière de provenance ou de qualité. Ils sont mis en place par des industriels, associations, syndicats.

    L’attribution d’un label nécessite l'intervention d’un organisme certificateur indépendant qui vérifie la conformité du produit, réalise des contrôles réguliers par rapport à une référence établie, en général un cahier des charges. En France, l’appellation label fait obligatoirement l’objet d’une reconnaissance officielle, via une publication au Journal Officiel.

     

    Concernant les jouets, il est possible de trouver différents labels qui concernent :

    • la sécurité des jouets : (Norme Française),
    • la provenance : .
    • La traçabilité : PEFC et FSC garantissent que le bois utilisé est issu de forêts gérées de manière durable.

    En France, les jouets qui peuvent être dangereux pour les enfants de moins de 36 mois comportent un avertissement, par exemple «Ne convient pas aux enfants de moins de 36 mois (3 ans)» ou « Ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans » ou « Attention + symbole graphique d’avertissement sur l’âge », complété dans tous les cas par le signalement du danger particulier encouru.

    Cet avertissement prévient les consommateurs que certains jouets ne conviennent pas aux jeunes enfants parce qu’ils présentent des risques pour cette classe d’âge.

     

     

        Les bons réflexes avant tout achat :

     

     

    • Opter pour des jouets présentant un marquage européen « CE »
    • Vérifier la classe d’âge à laquelle est destiné le jouet (notamment pour les jouets interdits ou déconseillés aux enfants de moins de trois ans)
    • Si le jouet comporte de petites pièces, se demander s’il est adapté à l’enfant auquel il est destiné. Ne pas offrir de jouets comportant de petits éléments détachables aux enfants de moins de 36 mois (risque d’étouffement)
    • Lire attentivement les recommandations et mises en garde figurant sur l’étiquetage ou l’emballage
    • Écarter les jouets dont la notice n’est pas traduite en français
    • Privilégier les circuits commerciaux classiques, ne pas acheter à des revendeurs à la sauvette
    • Ne pas laisser traîner des objets pour adultes qui peuvent être attrayants pour les enfants, ni d’articles conçus pour la décoration (ex. : articles de Noël à suspendre dans le sapin, etc.)
    • Les jouets en mousse (ex.: balles, personnages) sont à éviter chez les enfants de 3 ans ou moins, car ils pourraient les déchirer et s’étouffer avec les morceaux.
    • Les jouets ayant des mécanismes pliants sont à éviter pour les jeunes enfants (risque de pincement ou de coupure)
    • Les jouets comportant des aimants peuvent être dangereux si ces derniers sont accessibles et que l’enfant peut les avaler et s’étouffer/s’asphyxier. Si au moins deux aimants sont ingérés, les éléments peuvent se coller ensemble au travers des intestins et provoquer des perforations ou des blocages intestinaux.
    • S’assurer que les yeux, le nez ou autres petites parties des peluches ou des doudous soient solidement attachées. Pour les jouets en bois, vérifier qu’ils ne possèdent pas d’échardes.
    • Vérifier que les lanières et cordons éventuels ne présentent pas un risque d’étranglement.
    • Si le jouet est peint, vernis ou recouvert d’un autre type de revêtement, s’assurer qu’il s’agit de matériaux non toxiques
    • S’assurer de la sûreté du boîtier à piles dans les jouets électriques ou électroniques (risque de brûlure)

     

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